(Avant de lire ce qui suit, vous devez avoir lu la partie 1 ici et la partie 2 là )

Le 31 mars, 100 pages atterrissent dans l'email de l’éditrice.

Début mai, on commence toutes les réécritures, les élagages, les choix Cornéliens, les corrections, les "ça dépasse" (sans le "ça dépend" avant...vous avez la ref' j'espère )

Je commence à voir à quoi va ressembler l'ouvrage à travers ce que l'on appelle les "épreuves".

Cela a quelque chose d'émouvant.

Je reçois aussi la couverture choisie, je me sens déçue mais je savais dès le début que je n'aurai pas mon mot à dire alors, je lâche et fais confiance dans les personnes dont c'est le métier.

Certains jours, je travaille uniquement sur l'ouvrage du matin au soir.

Bien évidemment, je m'applique encore et...

(Avant de lire ce qui suit, vous devez avoir lu la partie 1 : ici !)

A peine l'appel terminé, une frénésie d'idées fuse en tous sens dans ma tête : je jette tout sur ordi, sur papierS (avec un s majuscule...car je ne compte plus les feuilles volantes noircies jusqu'au bout de la nuit  )

 Régulièrement, je me fais rattraper par les petites voix d'une partie du mental (celles qui n'aiment pas trop que ça bouge car qui dit ça bouge, dis inconnu et ça le mental, il n’aime pas !!!) .

Ces petites voix me susurrent des « mais tu n'as même pas de jolis diplômes reconnus par l'état pour tout ce qui touche au psycho-corporel juste des certifications », « tu es absolument illégitime à écrire un ouvrage », « pour qui tu te prends » ...

Heureusement que j'ai des ressources pour ne pas...